Dans le film « Le bon, la brute et le truand », Clint Eastwood (qui joue « le bon ») :
« Tu vois, le monde se divise en 2 catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »
Les temps ont changé, mais je trouve aussi que le monde se divise en 2 catégories.
- Ceux qui pensent que la richesse se soustrait.
- Ceux qui pensent que la richesse se multiplie.
Voici ce que je veux dire par 2 catégories :
Ceux qui pensent que les choses se soustraient sont renfermés et égoïstes, car dans leur esprit, pour avoir quelque chose, il faut le prendre à quelqu’un d’autre.
Ils pensent – à tort – que dans le monde, la richesse est limitée. Qu’elle se soustrait.
Ils pensent qu’il y a par exemple « 100 », et que s’ils ont « 1 » et veulent « 2 », ils doivent prendre « 1 » à une autre personne qui se retrouvera alors avec « 0 ».
Ils cherchent donc à prendre aux autres, et vivent dans la crainte perpétuelle qu’on leur prenne.
C’est l’exemple de votre collègue de travail qui se bat pour ses petits avantages.
C’est l’exemple du chef d’entreprise qui demande le maximum à ses équipes alors qu’il gratte de tous les côtés sur leur rémunération.
Ces gens pensent petit, et ils sont toujours dans l’affrontement.
Je vais même plus loin.
Certains d’entre eux détestent ceux qui ont « 1 » et veulent « 2 », car ils pensent que pour avoir « 2 », il va falloir voler « 1 » à quelqu’un d’autre.
Peut-on leur en vouloir ? Ils n’ont simplement pas compris comment la richesse fonctionne.
A l’inverse,
Ceux qui pensent que les choses se multiplient savent que s’ils ont « 1 » et qu’ils travaillent avec une autre personne qui a « 1 », ils peuvent créer un troisième « 1 ». Et que la richesse totale ne sera alors plus de « 100 », mais de « 101 ».
C’est l’exemple du chef d’entreprise qui récompense ses équipes à leur juste valeur. Ce qui a pour conséquence de les motiver davantage et donc de créer plus de valeur pour tout le monde.
Ils voient grand et sont toujours dans la coopération.
Ils savent que la richesse se crée.
En pratique :
Les premiers sont à l’origine des guerres.
Les seconds à l’origine des partenariats et des échanges.
Les premiers ne traitent les autres correctement que s’ils espèrent pouvoir en tirer quelque chose.
Les seconds traitent tout le monde de la meilleure manière possible.
Les premiers sont jaloux, fourbes, égoïstes et rancuniers.
Les seconds sont ouverts, nobles, généreux et magnanimes.
Dans le business, les premiers peuvent connaitre des succès.
Mais ça ne va jamais très haut et ça ne dure jamais très longtemps.
Ils traitent leurs clients comme des adversaires à qui il faut donner le moins possible et prendre le plus possible.
Les seconds, au contraire, traitent leurs clients comme ils aimeraient être traités eux-mêmes. Ils leurs donnent le meilleur car ils savent que cela permet de construire une relation de long terme, riche et constructive pour toutes les parties. C’est pour cela qu’Objectif Libre et Indépendant ne vous propose que d’excellents produits, mais qu’ils sont quand même satisfaits ou remboursés. Et que pour les rares personnes qui nous demandent des remboursements, nous remboursons sans discuter.
Pourquoi ?
Car soit ils appartiennent à la première catégorie. Nous n’avons alors pas envie de faire affaire avec eux. Qu’ils aillent voir ailleurs.
Soit il y a quelque chose qui ne va pas. Et nous essayons toujours de comprendre et de résoudre leur problème spécifique.
Mon conseil
Evitez par tous les moyens d’avoir la moindre relation (amicale, d’affaires) avec les personnes de la première catégorie.
Entourez-vous de personnes de la seconde catégorie, et soyez à la hauteur. Quand vous ne savez pas quoi faire, demandez-vous ce que l’autre aimerait. Et alors donnez le lui, rendez lui ce service. Naturellement, un cercle vertueux se créera, et il en sortira de la richesse pour tout monde.
The end
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