« Banquier ». Voilà un mot qui en impose.
C’est sérieux. C’est prestigieux. C’est même intimidant.

Mais lorsque l’on pousse la porte de son agence bancaire, c’est surtout un « conseiller bancaire » que l’on rencontre.

On a tendance à prendre le conseiller bancaire pour un professionnel de l’immobilier.
Mais chuuuut : ce n’est pas DU TOUT un professionnel de l’immobilier !

Un conseiller bancaire est un commercial

Il est chargé de gérer une clientèle et de lui vendre des choses.

Il recrache le discours commercial que le siège lui fournit sur les plaquettes cartonnées qui se trouvent sur son bureau, ou qu’on lui explique en formation.

On lui demande de « vendre » 50 produits (cartes bancaires, assurances, placements) comme on demande à un vendeur de sandwich de vendre 50 « jambon-fromage »…

Lorsqu’il remplit un dossier de prêt

Il a un logiciel. Il entre vos données. Il complète, il remplit. Puis soit c’est vert, soit c’est rouge. Et de toute façon ça doit être validé par quelqu’un.

Il ne prend au final pas vraiment la décision (sauf pour les opérations situées sous un certain seuil). Il met plus ou moins de bonne volonté, en fonction du feeling qu’il a avec le client, et en fonction de sa motivation.

Certains aiment beaucoup faire des dossiers de crédit immobilier, d’autres détestent cela.

Il ne va pas comprendre

Si vous lui parlez d’immobilier comme à un spécialiste, il ne va pas comprendre.

Il ne connait pas grand-chose à l’immobilier. Encore moins à l’indépendance financière.

Il fait des dossiers de crédit toute la journée, mais lui-même n’a probablement jamais réalisé un investissement locatif.

Il parle un autre langage

Mieux vaut toujours s’adapter à son interlocuteur. Il se moque du fait que votre investissement présente « un cash-flow explosif ». Il préfère largement que vous lui demandiez une nouvelle assurance.

Il se méfie si vous lui parlez d’indépendance financière. Il préfère entendre que vous venez d’être augmenté au travail.

Il ne sait pas que transformer une maison de ville en colocation permet de doubler le loyer. Pour lui, tout cela, c’est des problèmes. Il préfère entendre que vous allez habiter là avec votre famille.

Pire : il peut vous induire en erreur

Des conseillers bancaires vont vous soutenir qu’il est totalement impossible de trouver des biens dont les loyers sont supérieurs aux mensualités de crédit.

D’autres vont vous recommander de faire un crédit très court afin de rembourser votre investissement au plus vite.

D’autres vont vous dire qu’il est impossible d’investir si vous n’avez pas d’abord acheté votre résidence principale.

Enfin, ils risquent de vous conseiller de renoncer à votre investissement dans l’ancien car ils ont justement « un très bon programme neuf en défiscalisation à vous proposer… » En partenariat avec la banque bien sur.

Et le drame c’est que beaucoup d’investisseurs potentiels renoncent après avoir entendu « leur » conseiller leur dire de telles âneries.

Il y a une question que vous devez toujours poser à votre conseiller avant de commencer à monter un dossier.

Il y a une façon de présenter les choses pour maximiser vos chances d’obtenir votre crédit.

Tout cela est réuni dans nos formations.

Pour en apprendre plus, téléchargez notre guide "Les 5 Erreurs bancaires qui vous empêchent d'avancer et comment les éviter"

4 réponses
  1. Jon
    Jon dit :

    Bonjour,
    J’ai pour cette année 2021 l’ambition de reprendre une entreprise et/ou acquérir ma première résidence principale.
    Dans le cas où j’achète ma résidence principale je suppose que la banque ne voudra pas m’accorder un deuxième prêt afin de reprendre une entreprise.
    Quelle serait la meilleure solution afin d’avancer sur les deux projets simultanément ?

    Répondre
    • Déborah Jahn
      Déborah Jahn dit :

      Bonjour Jon,

      Merci beaucoup pour votre message.

      Si votre projet de reprise d’entreprise est très porteur, il est probable que votre banque accepte de vous financer et ce malgré l’achat de votre résidence principale.

      Attention simplement à ne pas dépasser le seuil maximum de 33% d’endettement autorisé par les banques en règle générale.

      Le tout sera de bien choisir votre investissement avec un fort potentiel et de négocier !

      Bien à vous,

      L’équipe Objectif Libre et Indépendant

      Répondre
  2. Michel Danner
    Michel Danner dit :

    Bonjour Guillaume,
    Originaire des environs de Vesoul en France, ville citée dans vos lignes, ma question est la suivante:
    Qu’en est-il de ma situation de Français avec permis de travail C depuis 1980, j’ai 60 ans; au niveau de la fiscalité si je deviens propriétaire d’un immeuble en France? je paye mes impôts sur le canton de Fribourg ou je suis domicilié. j’imagine que je ne suis pas le premier dans ce cas.

    Merci de votre réponse.

    Recevez mes meilleures salutations.

    Répondre
    • Déborah Jahn
      Déborah Jahn dit :

      Bonjour Michel,

      Merci beaucoup pour votre message.

      Malheureusement, n’ayant pas le titre de conseiller en gestion de patrimoine, nous ne pouvons vous renseigner sur l’option fiscale à privilégier.

      Nous vous invitons à faire appel à un expert fiscaliste afin d’obtenir un conseil précis dans votre situation.

      Bien à vous,

      L’équipe Objectif Libre et Indépendant

      Répondre

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